La science et le vivant face aux crises écologiques et sociales et à l’arrivée de l’intelligence artificielle
Programme:
14h00-14h15, Introduction – Derek Humphreys et Matteo Barsuglia (Centre d’études du vivant)
14h14-15h45, Science et imaginaires du futur
Nos sociétés sont marquées par des défis majeurs : crise climatique, inégalités croissantes et instabilités géopolitiques. Comme le souligne Amitav Ghosh: « la crise climatique est aussi une crise de la culture, et donc de l’imagination ». Plus que jamais, il est essentiel de créer de nouveaux imaginaires pour envisager un avenir souhaitable. Lors de cette table ronde, nous explorerons les questions suivantes : comment imaginer le futur ? Quel rôle pour la science ? Quels récits voulons-nous écrire pour le futur ? comment les sciences et les arts peuvent dialoguer pour nourrir ces imaginaires ?
Maud Dévès – Institut de Physique du Globe de Paris – Centre des politiques de la terre – IHSS
Eric Tannier- Institut National de recherche et technologies du numérique (INRIA), Lyon
Marion De Ruyter – Médiathèque Nouvelle, Bruxelles
Adrien Tinchi – Artiste et enseignant de sémiologie, Bordeaux
Matteo Barsuglia – CNRS, laboratoire Astroparticule et cosmologie et Centre d’études du vivant
Edith Bertholet – Médiathèque Nouvelle , Bruxelles
15h45-16h00, Pause café
16h00-17h30, Sciences et croyances
Face aux tensions politiques et économiques, beaucoup cherchent des repères dans les traditions, les croyances, voire parfois des récits irrationnels. Plutôt que de rejeter la science, cela traduit un besoin de sens face à un monde complexe. Le savoir mythique et les rituels peuvent ainsi accompagner notre compréhension, là où la raison seule ne suffit pas toujours. Pour comprendre la place complexe de ces croyances et de ces connaissances dans un monde changeant et complexe, nous devons également examiner comment l’IA affecte notre manière d’établir des liens, de penser, de communiquer et d’aimer.