Cité Intarnationale Universitaire de Paris. 27 Boulevard Jourdan
Paris 14ème
Ce cycle de rencontres autour du cinéma et des images en mouvement, proposé par Margaux Brujère et Derek Humphreys en partenariat avec la Fondation de l’Allemagne, vise à explorer la notion d’image propre à Fernand Deligny. Dans son travail avec des autistes profonds, Deligny fait de l’image une forme de langage tout en déployant quelque chose du “potentiel cartographique” de la caméra. L’analyse de quelques films nous invitera à figurer et envisager d’autres expériences cliniques informes, hors-langage (fantasme, expériences extrêmes, trauma) :
8 novembre : L’écart, l’humain, à partir du film “Le moindre geste” (Deligny, Manenti, Daniel) et de la notion de “camérer”.
12 décembre : La caméra-corps chez Jean Rouch et des frères Dardenne, à partir du film “Rosetta”
16 janvier : Documentaire et fiction, la tension entre l’image documentaire et la fonction poétique de la construction fictionnelle dans le trauma. La discussion s’organisera à partir de la projection de quelques minutes du film « Caché » (M Haneke, 2005) et du film-documentaire « Octobre à Paris » (J Panijel, 1962). Avec la présence de Hakima Megherbi, Maîtresse de Conférences et Directrice de la structure fédérative de recherche MEDIALECT, Université Sorbonne Paris Nord, comme discutante invitée.
3 avril : la construction du paysage, à partir de “Stillleben” de Harun Farocki
15 mai : Histoire, mémoire, image, à partir du film “Foedora” de Judith Abensour
12 juin : Qu’un oeil soit huitre, à partir du travail de montage des rushes du réseau des Cévennes, de Martin Molina et Marina Vidal-Naquet.
10 juillet : Pulsion scopique et image, à partir de Fucking in love, de Justine Pluvinage